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Dans cette reco du weekend, un petit retour sur les séries royales comme le triptyque reine et princesses basé sur les romans de l’historienne Philippa Gregory, puis la dramédie The Great avec un twist moderne.

The White Queen

Diffusée sur la BBC en 2013 et sur Starz aux États-Unis, The White Queen est le premier pan du triptyque des adaptations des romans de Philippa Gregory. La mini-série suit la lutte de deux familles pour le trône d’Angleterre en 1464 : les York et les Lancaster, en retraçant librement la guerre des Deux-Roses (période historique qui a par ailleurs inspiré Game of Thrones). En coulisse, on suit l’histoire de trois femmes, Elizabeth Woodville (Rebecca Ferguson), Margaret Beaufort et Anne Neville, dont les manipulations vont avoir un impact déterminant pour l’avenir du pays. Une fresque prenante qui ne lésine pas sur les rebondissements dans son intrigue et nous tient haleine jusqu’au bout de ses 10 épisodes. Si vous voulez découvrir un pan méconnu de l’histoire britannique, foncez. 

The White Princess

Enfin, on continue dans l'époque des Tudor avec The White Princess, deuxième série de la trilogie. Dans ce drame historique, Jodie Comer, révélé pour le rôle de Villanelle dans Killing Eve, incarne ici Élisabeth d'York qui épouse le roi Henri VII pour des raisons diplomatiques. Si l’Angleterre est unifiée, la rivalité entre les deux clans va mettre en péril l’équilibre politique du pays. Même si l’exactitude historique n’est pas la première priorité de ces séries, il y a une fascination évidente que ce soit dans les complots à déjouer, les personnages manipulateurs et attachants à retrouver, ou tout simplement cette modernité qui rend l’historique intrigant. Au-delà de l’aspect narratif, visuellement, les décors et les costumes en jettent.

The Spanish Princess

Pour conclure cette ère, The Spanish Princess retrace l’histoire de la reine Catherine d’Aragon (Charlotte Hope) et du Roi Henri VIII (Ruairi O’Connor) au début du XVIe siècle. Ensemble ils font de l’Angleterre un pays puissant qui résiste à tous les conflits extérieurs. Mais la couronne devra faire face à une entrave : la difficulté de la reine à enfanter. Une femme forte, qui a su s’imposer en tant que politicienne, diplomate ou encore commandante militaire et qui mènera à bien ce nouveau combat pour sauver son amour. Et pour la touche moderne, la série met en lumière des sujets qui font écho à notre société actuelle : la représentation des différentes cultures.

The Great

La relation amoureuse tumultueuse entre Catherine II et le tsar Peter de Holstein-Gottorp qui se marient alors que la jeune fille n’a que 16 ans… The Great se concentre sur le complot de Catherine pour assassiner son mari et prendre le trône de Russie. Suite au succès du film La Favorite et de sa nomination aux Oscars, le scénariste australien Tony McNamara a profité de sa récente notoriété Outre-Atlantique pour adapter sa propre pièce sur la vie de Catherine The Great, impératrice de Russie. Si la série prend la forme de drame historique, il ne faut pas s’attendre ici à une quelconque velléité d’authenticité puisque l’accroche le dit elle-même, la série est « l’histoire plutôt fausse » de ces figures historiques.

Ces séries très royales ont donné une identité forte à Lionsgate+ (anciennement Starzplay) qui maintenant fait partie de l’ADN même de la chaîne et de sa plateforme. Alors en proposant Becoming Elizabeth, c’est continuer dans le genre qui a fait la force de Starz.