Indiana Jones and the last soundtrack | Seriefonia

Published: July 5, 2023, 9 a.m.


A l’occasion de la sortie du dernier volet d’Indiana Jones, émission spéciale sur le plus célèbre archéologue du cinéma !



[« SérieFonia : Season V : Opening Credits » – Jerôme Marie]



[« EXTRAIT SONORE : The Last Crusade »]



[« The Temple of Doom, The Atari Game : Opening Credits » – John Williams]



C’est la dernière émission de la saison… et c’est SérieFonia ! Non, non… Ne cherchez pas à changer les réglages de votre chaîne, de votre baladeur ou de votre ordinateur : tout est normal et sous contrôle… J’ai juste voulu vous surprendre un peu en ouvrant cette spéciale Indiana Jones avec la reprise du fameux thème de John Williams dans sa version vidéoludique de 1985 ! C’était pour l’adaptation du second film, Indiana Jones et le Temple Maudit… et c’était pour les systèmes Atari. Mais vous vous en doutez… Si nous consacrons une nouvelle émission à Indy, c’est naturellement suite à la sortie sur les écrans du cinquième et ultime volet cinématographique de ses aventures… Indiana Jones et le Cadran de la Destinée !



[« The Dial of Destiny – New York, 1969 » – John Williams]



Je ne sais pas si vous l’aurez remarqué, mais l’orchestration est ici sensiblement plus sombre… Un peu plus lourde de sens. La fameuse Raiders March sonne différemment. L’heure n’est plus à la seule action décomplexée. Ce film… et sa musique… constituent un Adieu. Au personnage, bien sûr, mais aussi à un cinéma comme on n’en fait plus. Et même si George Lucas et Steven Spielberg ne sont plus aux commandes, il apparait vite évident que Le Cadran de la Destinée est conçu comme un épilogue plus que comme une énième aventure. Alors… Pertinent ou pas ? Réussi ou pas ? Avant de vous donner quelques éléments de réponses, je vais commencer par vous rediffuser le SérieFonia de 2019, dans lequel je retraçais déjà une bonne partie de l’Histoire musicale du célèbre archéologue, tout en rappelant qu’elle est loin… très loin… de se limiter au seul grand écran…



[« SérieFonia, Saison 2018-2019 – Pastille 21 »]



Retour en 2023… Ou plutôt… en 1944. Car fidèle à la tradition James Bondienne visant à doter chaque film d’une longue séquence d’introduction spectaculaire, Le Cadran de la Destinée ne fait pas exception à la règle… et offre aux fans de la première heure une dernière occasion de découvrir leur héros en pleine action, et dans la fleur de l’âge grâce à la (pas encore totalement au point mais néanmoins sympathique) technique du de-aging, tandis qu’il essaie de secourir son ami, le Professeur Basil Shaw en le tirant des griffes de l’armée Nazi tout en mettant la main sur un artefact pour le moins singulier… Musicalement, ça se traduit par une foultitude de références aux films précédents… voire même à quelques œuvres « cousines » telles que Star Wars… Comme ici…



[« The Dial of Destiny – Germany, 1944 » – John Williams]



Vous les voyez les Stormtroopers qui courent un peu partout dans l’étoile noire de l’Episode IV ? Mais, bien sûr, on pense également à cette mythique scène de poursuite cheval-camion dans le désert des Aventuriers de l’Arche Perdue…



[« Raiders of the Lost Ark – Desert Chase » – John Williams]



Ou encore à cette autre poursuite, toujours dans le désert mais sur un tank celle-ci, dans Indiana Jones et la Dernière Croisade. Souvenez-vous, ça donnait ça…



[« The Last Crusade – On the Tank » – John Williams]



Tandis qu’aujourd’hui, toujours dans le morceau « Germany, 1944 », ça donne ça…



[« The Dial of Destiny – Germany,