Irak, objectif destruction (3/5)

Published: Feb. 17, 2021, 12:29 p.m.

De la préparation à la manipulation Comment la France, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Espagne et l’Italie ont-ils justifié leur position face à la crise internationale qui a accompagné le conflit irakien? S’agissant de la France, la position publique et officielle qu’elle a présentée aux médias fut placée sous le signe de la négociation, de la place première donnée aux Nations Unies et de la recherche d’une solution si possible pacifiste et morale. La France, comme la plupart des autres Etats, a dit officiellement désapprouver le régime de Saddam Hussein à plusieurs reprises. Si l’on considère les discours publics prononcés dans les derniers mois avant le début du conflit, elle marque cependant une volonté d’éviter le recours à la force. Dans son discours au Conseil de sécurité, le 14 février 2003, Dominique de Villepin, Ministre des Affaires étrangères français, est clair il ne veut pas de guerre. Photo: le président irakien Saddam Hussein, (à gauche) en compagnie de Jacques Chirac, alors premier ministre français en visite officielle à Bagdag, Irak, le 2 décembre 1974.(© STR/Keystone/AP)