Paul Arene - La Cage Doree - Yannick Debain

Published: Dec. 7, 2022, noon

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Paul Ar\\xe8ne, n\\xe9 le 26 juin 1843 \\xe0 Sisteron et mort le 17 d\\xe9cembre 1896 \\xe0 Antibes, est un po\\xe8te proven\\xe7al et \\xe9crivain fran\\xe7ais, inhum\\xe9 \\xe0 Sisteron.

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Sa m\\xe8re Marie Louise Reyne Lagrange, n\\xe9e le 7 janvier 1818 \\xe0 Sisteron, est ouvri\\xe8re faiseuse de modes. Elle s'est mari\\xe9e, le 12 septembre 1838, \\xe0 Sisteron, alors qu'elle est encore mineure, \\xe0 Adolphe Ar\\xe8ne, n\\xe9 le 7 novembre 1810, horloger. Le grand-p\\xe8re maternel de Paul Ar\\xe8ne, Dominique Lagrange, n\\xe9 le 23 f\\xe9vrier 1787 \\xe0 Sisteron, est ma\\xeetre chapelier

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Apr\\xe8s avoir pr\\xe9par\\xe9 une licence de philosophie, Paul Ar\\xe8ne travaille comme ma\\xeetre d'\\xe9tudes au lyc\\xe9e Thiers (de 1861 \\xe0 1864), puis au lyc\\xe9e de Vannes. Une petite pi\\xe8ce jou\\xe9e avec succ\\xe8s \\xe0 l'Od\\xe9on, Pierrot h\\xe9ritier, lui fait quitter, en 1865, l'universit\\xe9 pour le journalisme. Il a 23 ans.

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En 1867, Paul Ar\\xe8ne est l'un des auteurs du Parnassiculet contemporain, parodie du Parnasse contemporain. Le Parnassiculet lui vaut de vives inimiti\\xe9s. Les auteurs du Parnasse contemporain y sont appel\\xe9s \\xab des Turcs attard\\xe9s qui ont oubli\\xe9, ou qui ne savent peut-\\xeatre point, que le carnaval romantique est clos depuis trente ans. \\xbb

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\\xc0 Paris, il fr\\xe9quente les caf\\xe9s litt\\xe9raires et devient l'ami d'Alphonse Daudet, Fran\\xe7ois Copp\\xe9e, Catulle Mend\\xe8s. Comme l'a r\\xe9v\\xe9l\\xe9 Octave Mirbeau en 1884, Paul Ar\\xe8ne a collabor\\xe9 activement avec Alphonse Daudet \\xe0 l'\\xe9criture des chroniques proven\\xe7ales publi\\xe9es par L'\\xc9v\\xe9nement, qui furent ensuite rassembl\\xe9es sous le titre Les Lettres de mon moulin, collaboration si dense que Paul Ar\\xe8ne est d\\xe9crit par quelques sp\\xe9cialistes de l'histoire de la litt\\xe9rature proven\\xe7ale comme le n\\xe8gre de Daudet.

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En 1868, Paul Ar\\xe8ne \\xe9crit, \\xe0 25 ans, ce qui reste son chef-d'\\u0153uvre, Jean-des-Figues.

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Il prend part \\xe0 la guerre de 1870 avec le grade de capitaine et re\\xe7oit, en 1884, la L\\xe9gion d'Honneur.

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Apr\\xe8s 1870, il publie des pi\\xe8ces de th\\xe9\\xe2tre, des chroniques, des contes, des po\\xe8mes, dont notamment Le Tors d'Entrays, Le Clos des \\xe2mes, Le Canot des six capitaines, Au Bon Soleil et La Gueuse parfum\\xe9e, deux recueils de contes. Viennent ensuite La Ch\\xe8vre d'or, puis Les Ogresses, Le Midi bouge et Domnine.

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Il \\xe9crit r\\xe9guli\\xe8rement pour Le Journal, puis Le Figaro litt\\xe9raire des articles et des chroniques. En relation constante avec Joseph Roumanille (il compose ses premiers vers proven\\xe7aux qui paraissent dans l'Almanach avignonnais), Fr\\xe9d\\xe9ric Mistral et Th\\xe9odore Aubanel, ses deux ma\\xeetres ; il regroupe ses amis occitans de Paris, puis, s'inspirant du F\\xe9librige de Fonts\\xe9gune, il organise en 1879 le F\\xe9librige parisien, dont il sera le pr\\xe9sident apr\\xe8s Charles de Tourtoulon et Jasmin. Il est aussi \\xe9lu majoral du F\\xe9librige en 1884. Il anime diverses revues : La Cigale, La Farandole, Lou Viro-Soul\\xe8u.

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C'est pour ne pas perdre l'accent

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Que nous fond\\xe2mes la Cigale.

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Le sujet de toutes ses pi\\xe8ces proven\\xe7ales est tir\\xe9 de quelques particularit\\xe9s de m\\u0153urs ou de paysages de la contr\\xe9e de Sisteron : Fontfrediero, Lis Estello negro, Raubatori.

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Un grand tableau peint par Paul Chabas, Chez Alphonse Lemerre, \\xe0 Ville D'Avray \\xe0 la demande de l'\\xe9diteur des po\\xe8tes parnassiens, repr\\xe9sente Paul Ar\\xe8ne aux c\\xf4t\\xe9s de Sully-Prudhomme, de Jules Claretie, de Leconte de Lisle ou de l'\\xe9crivain et acad\\xe9micien fran\\xe7ais Paul Bourget.

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