BROADCASTS.com

b"

Pierre-Jules Renard na\\xeet \\xe0 Ch\\xe2lons-du-Maine en Mayenne : son p\\xe8re, Fran\\xe7ois Renard (1824-1897), est entrepreneur de travaux publics et travaille alors \\xe0 la construction du chemin de fer de Laval \\xe0 Caen ; il a \\xe9pous\\xe9 le 8 octobre 1854 Anne-Rosa Colin, fille de Victor Colin, quincaillier \\xe0 Langres, \\xe9lev\\xe9e par son oncle \\xc9mile Petit, l'associ\\xe9 de Fran\\xe7ois Renard. Si sa m\\xe8re est une catholique d\\xe9vote, son p\\xe8re est r\\xe9publicain, franc-ma\\xe7on et anticl\\xe9rical. Le jeune Renard est le dernier de la fratrie, apr\\xe8s une fille a\\xeen\\xe9e, Am\\xe9lie (d\\xe9c\\xe9d\\xe9e en 1858), une seconde fille \\xe9galement pr\\xe9nomm\\xe9e Am\\xe9lie4 (n\\xe9e en 1859) et un troisi\\xe8me enfant, son fr\\xe8re Maurice (n\\xe9 en 1862). La m\\xe8re de Jules Renard a vingt-huit ans lors de la naissance de son dernier enfant. Elle ne supporte plus son mari et elle aura la m\\xeame attitude envers son dernier fils.

En 1866, la famille s'installe \\xe0 Chitry-les-Mines, lieu de naissance de Fran\\xe7ois Renard, le p\\xe8re de Jules, qui y devient maire. La scolarit\\xe9 de Maurice et de Jules se d\\xe9roule \\xe0 Nevers o\\xf9 tous deux sont en pension. Jules est re\\xe7u bachelier \\xe8s lettres en 1883 au lyc\\xe9e Charlemagne \\xe0 Paris, mais il abandonne le projet de se pr\\xe9senter au concours de l'\\xc9cole normale sup\\xe9rieure, pr\\xe9f\\xe9rant fr\\xe9quenter les caf\\xe9s litt\\xe9raires, les th\\xe9\\xe2tres et certains milieux du journalisme. \\xab Je suis de la vieille \\xe9cole, moi, de l'\\xe9cole qui ne sait pas lire \\xbb, \\xe9crit-il dans son ouvrage, Bucoliques.