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Henri-Fr\\xe9d\\xe9ric Amiel (n\\xe9 le 27 septembre 1821 \\xe0 Gen\\xe8ve \\u2013 mort le 11 mai 1881 dans la m\\xeame ville) est un \\xe9crivain et philosophe suisse, auteur d'un journal intime exceptionnel tant par son volume (17 000 pages) que par la valeur et l'universalit\\xe9 de son message.

il est le premier fils d'Henri Amiel et de Caroline Brandt. Deux trag\\xe9dies familiales marquent son enfance : la mort de sa m\\xe8re (d'une tuberculose), alors qu'il n'a que onze ans, et, moins de deux ans plus tard, le suicide de son p\\xe8re, qui se jette dans le Rh\\xf4ne. Henri-Fr\\xe9d\\xe9ric, alors \\xe2g\\xe9 de 13 ans, et ses deux s\\u0153urs cadettes, Fanny et Laure, sont recueillis par leur oncle Fr\\xe9d\\xe9ric Amiel et leur tante Fanchette, d\\xe9j\\xe0 parents de onze enfants. Ce s\\xe9jour dure sept ans. Apr\\xe8s avoir commenc\\xe9 ses \\xe9tudes dans sa ville natale, Henri-Fr\\xe9d\\xe9ric voyage en Suisse, en Italie, en France et en Belgique. En Allemagne, il s'arr\\xeate d'abord pendant neuf mois \\xe0 Heidelberg. Puis, de 1844 \\xe0 1848, \\xe0 Berlin, il \\xe9tudie la philosophie (avec Schelling), la psychologie (avec Friedrich Eduard Beneke), la philologie et la th\\xe9ologie. Il fut l'un des premiers \\xe9trangers \\xe0 s'int\\xe9resser \\xe0 la philosophie de Schopenhauer, qu'il pr\\xe9senta \\xe0 ses \\xe9tudiants en 1866 d\\xe9j\\xe0, mais son \\xe9ducation et son caract\\xe8re l'emp\\xeach\\xe8rent d'y adh\\xe9rer, en lui faisant pr\\xe9f\\xe9rer celle de Krause1.

En 1849, il revient \\xe0 Gen\\xe8ve et devient professeur d\\u2019esth\\xe9tique et de litt\\xe9rature fran\\xe7aise, \\xe0 l'universit\\xe9 de Gen\\xe8ve, gr\\xe2ce \\xe0 son \\xe9tude Du mouvement litt\\xe9raire dans la Suisse romande et de son avenir. De 1854 jusqu'\\xe0 sa mort, il conserve sa chaire de philosophie.

Il introduit dans la langue fran\\xe7aise et anglaise, aux alentours de 1860, le terme d\\u2019inconscient, au sens de ce qui est non conscient.