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Pearl Sydenstricker (\\xe9pouse Buck), n\\xe9e \\xe0 Hillsboro (Virginie-Occidentale) le 26 juin 1892, et d\\xe9c\\xe9d\\xe9e le 6 mars 1973 \\xe0 Danby (Vermont), est une femme de lettres am\\xe9ricaine. Elle a obtenu le prix Nobel de litt\\xe9rature en 1938.

Alors qu'elle n'a que 3 mois, ses parents missionnaires presbyt\\xe9riens partent en Chine pr\\xe8s de Chinkiang, puis \\xe0 Shangha\\xef, o\\xf9 elle va apprendre le mandarin avant l'anglais. Elle fait ses \\xe9tudes universitaires \\xe0 Randolph Macon en Virginie, puis retourne en Chine o\\xf9 elle \\xe9pouse John Buck, un ing\\xe9nieur agronome am\\xe9ricain en 1917, avec qui elle part \\xe0 Suzhou, dans l'Est de la Chine . Elle s'\\xe9tablit ensuite \\xe0 Nanjing jusqu'\\xe0 1927, puis au Japon et revient en 1933 aux \\xc9tats-Unis, o\\xf9 elle divorce en 1935.

En 1930 para\\xeet son premier roman inspir\\xe9 par la Chine qui ouvre un grand cycle romanesque : Vent d'Est, Vent d'Ouest. En 1931, La Terre chinoise, inspir\\xe9 par son s\\xe9jour \\xe0 Suzhou, conna\\xeet un immense succ\\xe8s (\\xe9gal \\xe0 celui de Quo Vadis). Elle est la premi\\xe8re femme \\xe0 \\xeatre laur\\xe9ate du prix Pulitzer, prix obtenu en 1932 pour La Terre chinoise. Cet ouvrage, adapt\\xe9 avec succ\\xe8s au cin\\xe9ma sous le titre Visages d'Orient, est prolong\\xe9 par Les Fils de Wang Lung (1932) et La Famille dispers\\xe9e (1935).

La production litt\\xe9raire de Pearl Buck est foisonnante et comprend des romans, des nouvelles, des pi\\xe8ces de th\\xe9\\xe2tre, des essais, des recueils de po\\xe8mes et m\\xeame un livre de cuisine. Certains de ses romans ont \\xe9t\\xe9 \\xe9crits sous le pseudonyme de John Sedges. La plupart \\xe9voquent le pays de son enfance et s'inspirent de l'art populaire chinois. Ses \\u0153uvres, \\xe9crites dans un style simple et concis, communiquent au public occidental son amour pour la Chine et pour ses habitants. Leur succ\\xe8s est certainement pour beaucoup dans l'attrait en Occident pour cette r\\xe9gion du monde. En Chine, o\\xf9 la popularit\\xe9 de l'auteur ne s'est jamais d\\xe9mentie, elle est consid\\xe9r\\xe9e, sans ironie, comme un vrai auteur chinois1.

Dans Un c\\u0153ur fier (1938), elle pose le probl\\xe8me de la femme artiste et expose le conflit d'une femme entre son \\u0153uvre de sculpteur et sa vie d'\\xe9pouse et de m\\xe8re.

La maladie de sa fille (la ph\\xe9nylc\\xe9tonurie) lui inspire notamment L'enfant qui n'a pas pu grandir (1950).

Pearl Buck re\\xe7oit le prix Nobel de litt\\xe9rature en 1938 pour \\xab ses descriptions riches et \\xe9piques de la vie des paysans en Chine et pour ses chefs-d'\\u0153uvre biographiques \\xbb.

Elle a cr\\xe9\\xe9 en Pennsylvanie une fondation humanitaire pour l'adoption des enfants abandonn\\xe9s et y a consacr\\xe9 temps et argent et aussi en faveur des droits des femmes et des minorit\\xe9s.

Pearl Buck meurt d'un cancer du poumon \\xe0 80 ans, le 6 mars 1973