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b'Pour \\xe9crire et lire, il faut maitriser le code alphab\\xe9tique de sa langue. Or, la connaissance des lettres implique celle de leur nom et de leur son, ainsi que la capacit\\xe9 de distinguer entre les majuscules et les minuscules (Charron, Boudreau et Bouchard, 2016; Cormier, 2006). Selon Giasson (2011, p. 74), cette connaissance comprend trois composantes : " r\\xe9citer la chaine alphab\\xe9tique, nommer les lettres et les \\xe9crire ". Pour ce qui est de la deuxi\\xe8me composante, Cormier (2006) affirme que la reconnaissance des lettres majuscules est plus ais\\xe9e que celle des lettres minuscules, et que cette diff\\xe9rence s\'att\\xe9nue progressivement avec l\'\\xe2ge. Lorsqu\'ils arrivent \\xe0 la maternelle, certains enfants sont en mesure d\'identifier des lettres (Pr\\xe9vost et Morin, 2015) ; d\'autres sont aussi capables de reconnaitre leur pr\\xe9nom et certains mots avec lesquels ils sont familiers (Cormier, 2006; Morin, 2012; Pr\\xe9vost et Morin, 2011). Mais en fait, on observe des diff\\xe9rences importantes entre les enfants sur ce plan (Brodeur, Gosselin, Mercier, Legault et Vanier, 2006). Pour plus de d\\xe9tails, consultez le texte th\\xe9orique : Apprentissage de la lecture chez les enfants de 4 \\xe0 7 ans. Dans cette vid\\xe9o, Arthur, 4 ans, ne reconnait pas toutes les lettres qui lui sont pr\\xe9sent\\xe9es. En fait, il parvient \\xe0 identifier celles qui composent son pr\\xe9nom, mais pas les lettres " G ", " E " et " B "; il confond ce dernier avec le " P ". Mais il reconnait le " A ", le " R ", le " T ", le " H " et " U ". Il mentionne clairement le nom de toutes ces lettres. C\'est un comportement type des enfants de cet \\xe2ge. Finalement, lorsqu\'on lui demande de placer les lettres dans la bonne s\\xe9quence pour \\xe9crire son nom, il le fait, mais en partant de la droite vers la gauche. Cette \\xe9criture dite " en miroir " s\'observe chez plusieurs enfants de cet \\xe2ge (Fischer, 2017). Les cartes utilis\\xe9es dans cette vid\\xe9o sont Les lettres, collection Premiers apprentissages, \\xc9ditions Caract\\xe8re (2011). R\\xe9f\\xe9rences Brodeur, M., Gosselin, C., Mercier, J., Legault, F. et Vanier, N. (2006). Pr\\xe9vention des difficult\\xe9s en lecture : l\'effet diff\\xe9renci\\xe9 d\'un programme implant\\xe9 par des enseignantes de maternelle chez leurs \\xe9l\\xe8ves. \\xc9ducation et francophonie, 34(2), 56-84. Charron, A., Boudreau, M. et Bouchard, C. (2016). \\xc0 la d\\xe9couverte du monde de l\'oral et de l\'\\xe9crit. Dans C. Raby et A. Charron (dir.), Intervenir \\xe0 l\'\\xe9ducation pr\\xe9scolaire. Pour favoriser le d\\xe9veloppement global de l\'enfant. Anjou, Qu\\xe9bec : \\xc9ditions CEC. Cormier, P. (2006). Connaissance du nom des lettres chez les enfants de 4, 5 et 6 ans du Nouveau-Brunswick. \\xc9ducation et francophonie, 34(2), 5-26. Fischer, J.-P. (2017). L\'\\xe9criture miroir chez l\'enfant de 5 \\xe0 6 ans. Rep\\xe9r\\xe9 \\xe0 http://theconversation.com/lecriture-en-miroir-chez-lenfant-de-5-a-6-ans-85008. Giasson, J. (2011). La lecture. Apprentissage et difficult\\xe9s. Saint-Laurent, Qu\\xe9bec : Ga\\xebtan Morin \\xe9diteur. Morin, M.-F. (2012). S\'approprier l\'\\xe9crit pour se construire. Revue pr\\xe9scolaire, 50(4), 28-31. Pr\\xe9vost, N. et Morin, M.-F. (2015). Conna\\xeetre les lettres, est-ce suffisant pour apprendre \\xe0 \\xe9crire des mots? Vivre le primaire, 28(2), 34-36. Pr\\xe9vost, N. et Morin, M.-F. (2011). Le pr\\xe9nom des enfants : un point de d\\xe9part incontournable? Qu\\xe9bec fran\\xe7ais (\\xe9t\\xe9), 44-45.'