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b"La p\\xe9diatrie sociale en communaut\\xe9 vise \\xe0 soutenir les enfants et les familles \\xe0 risque ou en situation de vuln\\xe9rabilit\\xe9. Le tout, pour assurer le mieux-\\xeatre et le d\\xe9veloppement optimal des enfants dans le respect de leurs droits et int\\xe9r\\xeats (Fondation du Dr Julien, 2018). Cette approche est bas\\xe9e sur deux concepts : s'assurer que tous les enfants, sans exception, ont acc\\xe8s aux ressources, aux soins et \\xe0 l'accompagnement dont ils ont besoin; mettre en place une communaut\\xe9 qui s'occupe de ces enfants. Pour y arriver, il faut impliquer toute la communaut\\xe9 et mobiliser les enfants et leur famille. Il est aussi n\\xe9cessaire de cr\\xe9er des partenariats avec les organismes du milieu, les programmes de soins et de pr\\xe9vention. La p\\xe9diatrie sociale utilise une approche biopsychosociale qui tient compte des diff\\xe9rents facteurs (physiques, sociaux, \\xe9conomiques, etc.) qui font que les enfants et leur famille sont dans un \\xe9tat de vuln\\xe9rabilit\\xe9 (Julien et Sioui Trudel, 2009). Les diff\\xe9rents services offerts r\\xe9pondent aux besoins globaux des enfants, sur le plan physique autant qu'\\xe0 l'\\xe9gard de tous les autres aspects de leur d\\xe9veloppement, et sont en lien avec les milieux de vie. Ils sont dispens\\xe9s par une \\xe9quipe interdisciplinaire et avec l'implication d'adultes significatifs ainsi qu'avec l'enfant lui-m\\xeame afin d'agir en coh\\xe9sion et d'offrir un accompagnement intensif, personnalis\\xe9 selon ses besoins. On parle alors de co-intervention, car tous collaborent, au m\\xeame niveau, \\xe0 trouver des solutions pour r\\xe9pondre aux besoins de l'enfant. (Fondation du Dr Julien, 2018) Le projet, dont il est question ici, \\xe9tait soutenu par AED (maintenant le Centre de p\\xe9diatrie sociale d'Hochelaga-Maisonneuve) et se nommait B\\xe9b\\xe9 kangourou. En gros, il s'agissait d'un soutien intensif et continu s'adressant aux familles vivant dans des conditions difficiles. Ces conditions sont telles qu'elles rendent ardue la construction de liens parents-enfants et mettent parfois en p\\xe9ril la garde de l'enfant par les parents (Julien et Sioui Trudel, 2009). Pour plus de d\\xe9tails, voir le texte P\\xe9diatrie sociale en communaut\\xe9. Au cours de cette entrevue, Myriam, la maman de Koraly, nous parle de son exp\\xe9rience au sein du projet B\\xe9b\\xe9 kangourou. M\\xe8re de quatre enfants, Myriam fr\\xe9quente le projet depuis 14 mois environ. Elle a d\\xe9but\\xe9 lorsque Koraly, sa petite derni\\xe8re, avait 2 mois. Elle souligne qu'au d\\xe9part elle ne savait pas ce que ces ateliers apporteraient \\xe0 Koraly. Toutefois, Myriam a constat\\xe9 progressivement que les ateliers de stimulation permettent \\xe0 sa fille de s'\\xe9panouir pleinement dans tous les aspects de son d\\xe9veloppement. Myriam souligne que ces ateliers l'ont outill\\xe9e et qu'elle se sent plus s\\xfbre d'elle-m\\xeame dans son r\\xf4le de m\\xe8re. Le fait de passer tout ce temps avec sa fille lui permet de bien d\\xe9coder ses besoins et ses int\\xe9r\\xeats. Sur le plan relationnel, Myriam trouve que les ateliers offerts dans le cadre du projet B\\xe9b\\xe9 kangourou ont favoris\\xe9 le d\\xe9veloppement d'un attachement fort entre sa fille et elle, mais aussi entre sa fille et son p\\xe8re, qui fr\\xe9quente lui aussi les ateliers. Ce sont d'ailleurs certains des objectifs qui sont poursuivis par le projet ainsi que par AED. R\\xe9f\\xe9rences Fondation du Dr Julien (2018). Rep\\xe9r\\xe9 \\xe0 http://www.fondationdrjulien.org Julien, G. et Sioui Trudel, H. (2009). Tous responsables de nos enfants : un appel \\xe0 l'action. Montr\\xe9al, Qu\\xe9bec : Bayard Canada."