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b'C\'est en 1re ann\\xe9e que les enfants commencent l\'apprentissage formel de la lecture, qui renvoie \\xe0 " l\'habilet\\xe9 \\xe0 identifier des mots par le d\\xe9codage, par la reconnaissance globale, \\xe0 lire de fa\\xe7on fluide et \\xe0 comprendre un texte " (Charron, Bouchard et B\\xe9gin, 2011, p. 262). Au pr\\xe9scolaire et au premier cycle du primaire, on retrouve trois cat\\xe9gories de lecteurs : 1) lecteur en \\xe9mergence; 2) apprenti lecteur; 3) lecteur d\\xe9butant (Giasson, 2011). Chez les apprentis lecteurs (1re ann\\xe9e), la lecture est m\\xe9canique et influenc\\xe9e par les acquisitions du code alphab\\xe9tique. Giasson (2011) distingue d\\xe9chiffrage et d\\xe9codage. Le premier consiste \\xe0 appliquer telles quelles les correspondances entre les phon\\xe8mes et les graph\\xe8mes sans donner de signification \\xe0 ce qui est lu; le d\\xe9chiffrage est souvent " m\\xe9canique " et ne permet pas une lecture fluide (Giasson, 2011). Les enfants d\\xe9chiffrent les mots, sans vraiment donner un sens \\xe0 ce qu\'ils lisent. Le d\\xe9codage, quant \\xe0 lui, est une t\\xe2che cognitive plus complexe, car en plus d\'\\xe9tablir les correspondances, il faut donner un sens au mot qui a \\xe9t\\xe9 lu (Charron, Bouchard et B\\xe9gin, 2011; Giasson, 2011; Martinet et Rieben, 2015). Cela implique l\'utilisation de fonctions ex\\xe9cutives telles l\'attention et la m\\xe9moire, et demande beaucoup de ressources cognitives (Giasson, 2011; Martinet et Rieben, 2015). Les apprentis lecteurs tiennent compte du contexte et des indices visuels pr\\xe9sents autour du texte pour d\\xe9coder les mots, sans toutefois toujours v\\xe9rifier si leur interpr\\xe9tation est bonne ni se corriger (Foulin et Pacton, 2006; Giasson, 2011). Pour certains enfants, le d\\xe9codage est si important que la compr\\xe9hension du texte est difficile, voire impossible (Daviault, 2011; Martinet et Rieben, 2015; Sousa, 2009). Pour plus de d\\xe9tails, consultez le texte th\\xe9orique : Apprentissage de la lecture chez les enfants de 4 \\xe0 7 ans. Dans cette vid\\xe9o, F\\xe9lix, 6 ans, est un apprenti lecteur; il vient de commencer l\'apprentissage formel de la lecture. F\\xe9lix fait du d\\xe9codage. Sa lecture est lente et " m\\xe9canique ", mais il arrive \\xe0 donner un sens aux mots et aux phrases qu\'il a lus, en utilisant notamment les illustrations de la page. Lorsque F\\xe9lix lit, il applique une des acquisitions du code alphab\\xe9tique et v\\xe9rifie si l\'on entend le " t " dans le mot " fort ". Toujours dans la lecture de cette phrase, F\\xe9lix fait du d\\xe9chiffrage avec le mot " bœuf ". Ce sont des comportements typiques des enfants se situant dans cette cat\\xe9gorie de lecteurs. R\\xe9f\\xe9rences Charron, A., Bouchard, C. et B\\xe9gin, C. (2011). Le d\\xe9veloppement du langage, de la lecture et de l\'\\xe9criture de 6 \\xe0 9 ans. Dans C. Bouchard et N. Fr\\xe9chette (dir.), Le d\\xe9veloppement global de l\'enfant de 6 \\xe0 12 ans en contextes \\xe9ducatifs. Qu\\xe9bec, Qu\\xe9bec : Les Presses de l\'Universit\\xe9 du Qu\\xe9bec. Daviault, D. (2011). L\'\\xe9mergence et le d\\xe9veloppement du langage chez l\'enfant. Montr\\xe9al, Qu\\xe9bec : Cheneli\\xe8re \\xe9ducation. Foulin, J.-N. et Pacton, S. (2006). La connaissance du nom des lettres : pr\\xe9curseur de l\'apprentissage du son des lettres. \\xc9ducation et francophonie, 34(2), 28-55. Giasson, J. (2011). La lecture. Apprentissage et difficult\\xe9s. Saint-Laurent, Qu\\xe9bec : Ga\\xebtan Morin \\xe9diteur. Martinet, C. et Rieben, L. (2015). L\'apprentissage initial de la lecture et ses difficult\\xe9s. Dans M. Crahay et M. Dutr\\xe9vis (dir.), Psychologie des apprentissages scolaires (2e \\xe9d.). Louvain-la-Neuve, Belgique : De Boeck sup\\xe9rieur. Sousa, D. A. (2009). Un cerveau pour apprendre \\xe0 lire. Saint-Laurent, Qu\\xe9bec : Cheneli\\xe8re \\xe9ducation.'