Revue de presse française - À la Une: un premier cas de réinfection grave par le variant sud-africain du coronavirus en France

Published: Feb. 13, 2021, 8:24 a.m.

Un premier cas de réinfection par le variant sud-africain du coronavirus en France… plus grave que la primo-infection du malade affecté Jusqu’ici, c’était l’inverse. Ce cas de réinfection grave a été décrit par des chercheurs français. Et l’inquiétude commence à se faire sentir dans la presse, car, comme le souligne le site du Figaro, « des cas de réinfection par des variants, britannique, sud-africain ou brésilien, ont déjà été documentés dans la littérature scientifique, mais le plus souvent, le deuxième épisode est moins sévère que le premier ». Mais ça, c’était avant… Dans le département de la Moselle, à l’extrême nord-est de la France, près de trois cents cas de tests positifs au Covid-19 sont liés aux variants sud-africain et brésilien Et sur place, les écoles « retiennent leur souffle », pointe Le Parisien, alors que le ministre de la Santé Olivier Véran, qui s’est rendu en Moselle hier, n’a pas écarté la possibilité de fermetures d’écoles pour faire face à cette incompréhensible présence avérée de cas de variants. Comme le rappelle Libération, la Moselle avait déjà « pris de plein fouet » la première et la deuxième vague. Plus de 1 700 morts du Covid dans ses hôpitaux : un « triste record dans le Grand-Est ». La voici désormais désignée comme « la plus affectée » par l’arrivée des variants, plus contagieux. En visite à Metz hier, Olivier Véran s’est dit « prêt à agir si nécessaire » avec des mesures de restriction supplémentaires, comme « la fermeture des écoles ou un couvre-feu le week-end ». Au ministère de l'Éducation, on assurait hier soir au Parisien que « s'il y a une "flambée épidémique" et qu'il faut fermer toutes les classes, "on le fera" ». Comme le note ce quotidien, cette incertitude « agace chez les profs », qui trouvent regrettable « le flou ambiant » et qui veulent « qu’on arrête de brinquebaler les élèves ! ». En Italie, Mario Draghi est l’homme providentiel d’un pays une fois encore en crise Prévue aujourd’hui, sa prestation de serment devra obtenir la confiance au Parlement la semaine prochaine. Simples formalités, à l’évidence, dans une péninsule en plein désarroi comme en pleine récession, frappée qu’elle est par le coronavirus. Justement, Libération salue la performance car Mario Draghi est en train de réussir un nouveau pari, « réunir autour d’un même gouvernement les très antagonistes partis politiques italiens ». À la Une du Figaro, l’ancien gouverneur de la Banque centrale européenne, qui a donc accepté de former un gouvernement, est présenté comme l’homme qui « fait l’unité nationale ». Et pas seulement sur le plan politique. Avant même la confirmation de sa nomination, le nouveau président du Conseil italien, « attendu comme le messie (…) fait des miracles, énonce, d’une formule cardinalice, ce quotidien conservateur. "Super Mario", comme il est surnommé sur les marchés financiers, a déjà fait tomber le coût de la dette italienne au plus bas, pointe en effet Le Figaro. La perspective d’un gouvernement dirigé par Mario Draghi a entraîné les taux d’intérêt auxquels emprunte l’Italie à leur plus bas niveau historique. » Dans « l’affaire Olivier Duhamel » enfin, le fils adoptif de ce politologue accusé d’inceste dans le livre à scandale de Camille Kouchner, a été entendu hier par la police Le Parisien annonce cette audition, deux heures durant hier après-midi, par les policiers de la brigade de protection des mineurs qui ont entendu ce jeune homme décrit comme « fragile ». Selon ce quotidien, il a indiqué « qu'il n'avait pas été abusé par son père adoptif. Sa sœur, également adoptée au Chili (par le couple Olivier Duhamel- Evelyne Pisier), avait déjà été entendue par les policiers le 8 février », complète Le Parisien, en signalant aussi que l'enquête va se poursuivre avec de nouvelles auditions. « Et notamment celle d'Olivier Duhamel ».