Revue de presse française - À la Une des hebdos: l’appel à la croisade pour la vaccination contre le coronavirus lancé par Emmanuel Macron

Published: Feb. 14, 2021, 8:22 a.m.

Dans cette « guerre mondiale » contre le virus, le président français, pour galvaniser les troupes, donne le départ de la « course contre la montre » contre les variants de ce fléau, en appelant dans Le Journal du dimanche à une « action collective internationale ». C’est « à juste titre » que les pays africains « nous interpellent » sur leur accès aux vaccins, dit Emmanuel Macron au JDD, « nous devons encore accélérer les efforts, car chaque semaine compte », ajoute-t-il. Le chef de l’État souhaite aussi que « les Chinois et les Russes » participent à cette croisade pour que leurs vaccins « s’intègrent à ce grand effort multilatéral contre la pandémie ». Et il en appelle à « plus de transparence », aussi bien scientifique que « sur les contrats passés entre les pays et les entreprises pharmaceutiques ». Pendant ce temps, la tension monte dans les hôpitaux en France Le Journal du dimanche signale une « circulaire » du ministère de la Santé qui met en branle une « organisation de crise » dans les hôpitaux et les cliniques dès jeudi prochain. En clair, résume le JDD, ces établissements de soins devront se réorganiser en « augmentant le nombre de lits et en déprogrammant des opérations ». On a retrouvé Olivier Duhamel. Accusé d’inceste présumé dans le livre de sa belle-fille Camille Kouchner, le politologue se claquemure dans un studio en plein cœur de… Paris On le disait en Suisse. Et bien non. Le Parisien dimanche a repéré Olivier Duhamel dans le Ve arrondissement de la capitale française, dans un « studio » où il « se terre », rue de Bièvre, près de l’ancien domicile de François Mitterrand, non loin de la Maison de la Mutualité, « haut lieu de la gauche française », souligne ce journal, dans lequel une « riveraine » dit croire qu’Olivier Duhamel « aimerait être l’homme invisible » ! Invisible, lui ne l’est plus, c’est le proviseur du très huppé lycée Saint-Jean-de-Passy, à Paris. Il est accusé d’agression sexuelle présumée Ce sont l’hebdomadaire Le Point et le quotidien Le Figaro qui ont mis cette affaire au jour. Selon ces deux médias, Daniel Chapellier, 71 ans, proviseur de l’établissement scolaire catholique Saint-Jean-de-Passy, dans le très chic quartier -comme son nom l’indique- de Passy, a été « mis en examen pour agression sexuelle » sur un élève de 14 ans, affirme Le Point. Selon Le Figaro, « du matériel pornographique homosexuel aurait été découvert dans son ordinateur, saisi par les enquêteurs ». Le proviseur conteste les accusations et a annoncé son intention de porter plainte pour dénonciation calomnieuse. À la Une également cette semaine, Éric Zemmour, qui serait tenté par la présidentielle ! : À la Une de L’Express. Trois mois durant, cet hebdomadaire a enquêté sur l’hypothèse de « Zemmour président », car « certains en rêvent, y pensent, y travaillent », tant ce journaliste, essayiste et polémiste est devenu un « objet de fantasme au sein de la droite et de l'extrême droite » en France. Selon L’Express, un ex-responsable local du Bloc identitaire (un groupe d'activistes d'extrême droite), « travaille à l'élaboration d'une pétition populaire en ligne "jesignepourzemmour.fr", qui devrait être lancée en mars ». Pourquoi cette Une de L’Express consacrée cette semaine à Éric Zemmour. Est-ce parce que, comme le souligne justement ce même journal, des Unes telles que « Zemmour président », « Zemmour, homme de l'année », « Qui est (vraiment) Éric Zemmour », ont assuré au magazine Valeurs Actuelles « des ventes records » ? Possible. En tout cas, au Rassemblement national, la présidente Marine Le Pen s’agace. Parlant d’Éric Zemmour, elle lâche à L’Express avec ironie : « Il y a vouloir et il y a pouvoir. Quand j'étais jeune, je voulais être miss France » ! (…) Pourtant, même Marine Le Pen en convient, Zemmour est devenu une marque ». Alors ? Alors L’Express s’interroge. « Et si les Français étaient finalement très nombreux à penser comme lui, à l'image de ces Américains épris de Trump qu'une partie des États-Unis n'a pas voulu voir avant qu'ils ne s'emparent soudainement du pouvoir ? ». Dans la bande dessinée Spirou, on aurait appelé cela L’ombre du Z…