Cinéma : La Re_view du Documentaire "2040"

Published: Feb. 28, 2020, 4 a.m.

Dans ce nouvel épisode, Jonathan vous parle du nouveau film de Damon Gameau, un documentaire nommé "2040".


Dans son un nouveau film plein d’emphase, qui nous permet de voir l’avenir du monde d’un œil plus positif, Damon Gameau s’interroge sur le mode de vie futur de sa fille, de la planète que nous allons laisser à nos enfants. Il tente de deviner ce à quoi pourrait ressembler leur futur en 2040, si il allait dans le bon sens, en adoptant simplement des solutions déjà disponibles pour le traitement de la nourriture, de l’énergie et de l’éducation. Il réalise tout cela en parcourant le monde et surtout les États-Unis, et en s’appuyant sur des experts et des découvertes concrètes qui existent déjà.


C’est fait de manière très ludique et le film n'est jamais culpabilisant. Il se veut aussi pédagogique que divertissant, parfois un peu au dépends du fond et on apprend rien de renversant si on s’intéresse un tant soit peu à ces problématiques, surtout qu’en France, on a déjà eu "Demain", le documentaire qui avait déjà peu où prou traité le sujet de la même façon. Mais si c’est pas votre cas, ça peut être une bonne porte d’entrée, assez claire et sympathique à suivre. Ce qui en réalité en fait un film parfait à voir avec ses enfants, étant eux même le centre du sujet pour les sensibiliser.


Dans sa volonté d’être accessible et optimiste, le film est parfois malhonnête, consciemment ou pas, mais il est vrai que certaines solutions laissent un peu sceptique, pour un film qui se veut éco-friendly, et certaines problématiques qui en découlent ne sont pas évoquées. Parfois, on a juste eu l’impression qu’on déplaçait le problème sans vraiment régler le fond de celui-ci. La manière qu’a le réalisateur de se mettre en scène, en usant de codes youtubesques, pourra aussi en agacer certains.


Il y a des passages inspirants, des solutions intéressantes, ça ouvre le débat, c’est galvanisant, on sort de là, on a envie de courir dans des champs de blé en écoutant du Sigur Rós donc le pari quelque part est réussi.



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