Ciao Ennio ! : le mix de Nova Bordeaux
b'En hommage \\xe0\\xa0Ennio\\xa0Morricone, disparu ce lundi \\xe0 l\\u2019\\xe2ge v\\xe9n\\xe9rable de 91 ans, on est all\\xe9 farfouiller dans ses quelques cinq cents bandes-originales, compos\\xe9es depuis les ann\\xe9es 60 pour Argento, De Palma, Verneuil, Tarantino, Pasolini, Malick, Fulci, Friedkin, Boisset, Leone, Carpenter, Almodovar, etc. - on pourrait continuer jusqu\\u2019\\xe0 demain.\\n Une carri\\xe8re titanesque dans laquelle\\xa0Nova Bordeaux\\xa0vous dessine, au travers de ce mix \\xab\\xa0Ciao\\xa0Ennio\\xa0!\\xa0\\xbb, un itin\\xe9raire choisi. Loin des cowboys \\xe0 guimbarde peuplant les westerns spaghetti (un terme qu\\u2019il ha\\xefssait), ces deux heures aux c\\xf4t\\xe9s du ma\\xeetre romain leur pr\\xe9f\\xe8reront les curiosit\\xe9s psych\\xe9 et les relectures bossa, voire carr\\xe9ment garage-rock (\\xab\\xa0Adonai\\xa0\\xbb\\xa0!). Mais aussi des ritournelles d\\u2019alc\\xf4ves aux tamisages propices, l\\u2019anxi\\xe9t\\xe9 lancinante d\\u2019intrigues pi\\xe9geuses, d\\u2019inalt\\xe9rables fascinations et de pr\\xe9cieuses madeleines cin\\xe9philes.\\n Oui, il y a tout \\xe7a dans ce mix, saupoudr\\xe9 de quelques prises de parole\\xa0\\u2014\\xa0en italien dans le texte, comme il l\\u2019exigeait pour ses interviews\\xa0\\u2014\\xa0du grand\\xa0Ennio.\\n Arrivederci, Maestro.'