Henrietta Lacks, dans l'ADN de Black Lives Matter

Published: Sept. 14, 2020, 4 a.m.

b'C\'est un nom important dans l\'histoire de la m\\xe9decine et pourtant il a \\xe9t\\xe9 r\\xe9duit \\xe0 quatre lettres : HeLa pour Henrietta Lacks, cette jeune Africaine-Am\\xe9ricaine qui travaillait dans une plantation de tabac en Virginie, emport\\xe9e \\xe0 31 ans par un cancer agressif. Ce que ni elle ni sa famille n\'ont su alors, dans les ann\\xe9es 50, c\'est que des cellules lui avaient \\xe9t\\xe9 pr\\xe9lev\\xe9es, baptis\\xe9es cellules HeLa, qui ont \\xe9t\\xe9 fondamentales dans les recherches scientifiques sur les traitements de bien des maladies, comme Parkinson ou la polio. \\xc7a n\'est que dans les ann\\xe9es 70 que sa famille en a \\xe9t\\xe9 inform\\xe9e et seulement depuis 2013 qu\'Henrietta Lacks a re\\xe7u une reconnaissance aussi symbolique que largement posthume. A l\'occasion du centenaire de sa naissance, le mouvement Black Lives Matter remet son histoire sous les projecteurs.\\nDans les Matins Jazz, on \\xe9coute aussi Christiane Taubira dans l\'\\xe9mission "Caviar et champagne" consacr\\xe9e \\xe0 Charlie Parker nous expliquer la diff\\xe9rence d\'attitude entre la r\\xe9volte et l\'affirmation, on lit ensemble l\'interview de l\'\\xe9crivaine Tania de Montaigne dans Le Monde\\xa0et on laisse la chanteuse et com\\xe9dienne Janelle Monae nous dire en quoi le thriller horrifique "Antebellum", dans lequel elle tient le r\\xf4le principal, est un film engag\\xe9.'