Glenn Gould ne sinteressait pas plus au jazz quaux Beatles

Published: Oct. 4, 2022, 4 a.m.

b'\\xab La raison v\\xe9ritable de cet attrait [pour les Beatles], camoufl\\xe9e derri\\xe8re la m\\xeame illusion ing\\xe9nieuse qu\\u2019entretenaient les intellectuels de caf\\xe9s pour se persuader des m\\xe9rites de Charlie Parker dans les ann\\xe9es 1940 ou de Lennie Tristano dans les ann\\xe9es 1950, r\\xe9side dans le besoin de consid\\xe9rer le plus banal des accords parfaits comme un purgatif\\u2026 \\xbb \\nBon. Le pianiste Glenn Gould n\'aimait pas le jazz mais on n\'arrive pas \\xe0 lui en vouloir. Alors aujourd\'hui, \\xe0 l\'occasion du 40e anniversaire de sa disparition, on c\\xe9l\\xe8bre son non-amour du jazz . "Je ne voudrais pas avoir l\\u2019air condescendant, mais je trouve que toute l\\u2019id\\xe9ologie qui essaie de faire croire que le jazz et la musique classique finiront par converger n\\u2019est que pures balivernes."\\nDans ces Matins Jazz, on c\\xe9l\\xe8bre aussi la Semaine mondiale de l\'Espace, en \\xe9coutant le "Milky Way Blues" constitu\\xe9 \\xe0 partir de la mise en musique des gaz qui, par leurs mouvements, cr\\xe9\\xe9ent la rotation de la Voie lact\\xe9e. Rassurez-vous, on vous explique tout! Et on vous emm\\xe8ne aussi \\xe0 la Fondation Vasarely \\xe0 Aix-en-Provence pour l\'exposition "Modernit\\xe9s cosmiques". \\nEnfin, on se penche sur l\'histoire de certains aliments (cacao, sucre, bananes, riz\\u2026) \\xe0 l\'occasion du passage \\xe0 Lyon de la pi\\xe8ce de th\\xe9\\xe2tre "Autophagies".'