Richard Bellia, punk devant leternel

Published: Sept. 3, 2021, 4 a.m.

b'Richard Bellia est photographe. La nuit, le jour, \\xe0 l\\u2019aube, en plein-jour, en pleine Lune, le matin tr\\xe8s t\\xf4t, comme lorsqu\\u2019il se pointe chez Radio Nova et qu\\u2019il d\\xe9cide, parce que les \\xe9quipes de Radio Nova sont belles, de nous prendre en photo nous aussi. Depuis les ann\\xe9es 80, il photographie surtout des groupes de musique de tous les genres (punk, hip-hop, prog, psych\\xe9, post-rock, post-punk, et m\\xeame punk-post si \\xe7a existait, ou m\\xeame rock\\u2019n\\u2019roll, un mot qu\\u2019il aime tellement qu\\u2019il l\\u2019a d\\xe9pos\\xe9 et qui lui appartient donc d\\u2019une certaine mani\\xe8re).\\n Certains de ses clich\\xe9s ont fait le tour du monde : comme cette photo de ODB, Ol dirty bastard. Et 15 000 autres (chiffre approximatif). Ce vendredi, ses photos sont expos\\xe9es au 3 rue Brochant dans la boutique du All Access, \\xe0 18h. C\\u2019est \\xe0 Paris, loin de Lyon o\\xf9 il habite d\\u2019habitude. Il est \\xe9galement possible de se faire d\\xe9dicacer son livre, Un oeil sur la musique 1980-2016, qui p\\xe8se 5 kilos 600, soit le poids, non pas d\\u2019un \\xe2ne mort, mais de plus de 40 ans de souvenirs en musique.'