Elisabeth Louise Vigee Le Brun et Adelaide Labille-Guiard : deux femmes dans la tourmente
b'\\xc9lisabeth Louise Vig\\xe9e Le Brun et Ad\\xe9la\\xefde Labille-Guiard : deux femmes dans la tourmente (4 novembre 2015)\\n\\nConf\\xe9rence de Xavier Salmon, conservateur g\\xe9n\\xe9ral, directeur du d\\xe9partement des Arts Graphiques du mus\\xe9e du Louvre et co-commissaire de l\\u2019exposition\\nToutes les deux portraitistes, toutes les deux re\\xe7ues \\xe0 l\\u2019Acad\\xe9mie royale de peinture et de sculpture en 1783, \\xc9lisabeth Louise Vig\\xe9e Le Brun et Ad\\xe9la\\xefde Labille-Guiard ont \\xe9t\\xe9 rapidement mises en concurrence par la critique et le public \\xe0 partir du moment o\\xf9 elles expos\\xe8rent leurs \\u0153uvres aux Salons. Avec les ann\\xe9es les deux rivales march\\xe8rent \\xe0 grands pas vers la perfection. On loua Vig\\xe9e Le Brun pour la beaut\\xe9 de ses mod\\xe8les et le caract\\xe8re vivant de ses compositions. On conc\\xe9da \\xe0 Labille-Guiard un caract\\xe8re moins flatteur, plus de vigueur et de v\\xe9rit\\xe9, plus de justesse dans les ressemblances, des compositions plus sagement compos\\xe9es, des tons plus vrais et plus harmonieux. 1789 s\\xe9para les deux artistes. L\\u2019une, en \\xe9migrant, diffusa son art du portrait en Europe. L\\u2019autre, demeurant \\xe0 Paris, pla\\xe7a son pinceau au service des \\xe9lites de la R\\xe9volution.'