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Bdphiles bonjour, c\\u2019est dom et nous chinons sur la BDWAY. Aujourd\\u2019hui, nous revenons sur une ic\\xf4ne de la bande dessin\\xe9e, Corto Maltese. Apr\\xe8s la mort d\\u2019hugo pratt, son cr\\xe9ateur italien, des fans absolus de ce cador se pr\\xe9sent\\xe8rent \\xe0 son \\xe9diteur pour reprendre le flambeau. Et c\\u2019est ce qu\\u2019ils firent avec maestria. Ces mordus \\xe9taient soucieux de ne pas voir disparaitre corps et bien la silhouette de ce capitaine sans navire que, amateur de BD ou pas, tout le monde conna\\xeet.

Deux ib\\xe9riques, Canales et Pellejero ont donc accouch\\xe9 du jour de Tarowean. Mais sans douleurs, je le pr\\xe9cise tout de suite. Le premier a brillamment fa\\xe7onn\\xe9 l\\u2019\\xe9nigme. Elle a la particularit\\xe9 d\\u2019\\xeatre le prequel de la ballade de la mer sal\\xe9e, le premier album d\\u2019hugo pratt. Et son complice en a reproduit fid\\xe8lement le trait.

Au risque de paraitre vieux jeu, je dirais que nous voil\\xe0 de retour au bon vieux temps. Si vous avez suivi l\\u2019\\u0153uvre d\\u2019hugo pratt, pas un d\\xe9tail croustillant ne manque. Les paysages qui d\\xe9racinent et dont la couleur donne un \\xe9clat nouveau \\xe0 l\\u2019album. L\\u2019ambiance, feutr\\xe9e ou enflamm\\xe9e, au choix. Et les personnages haut en couleurs. La magie est intacte, le film onirique.

Bref, embarquement imm\\xe9diat le jour de Tarowean. Et c\\u2019est sign\\xe9 Canales et Pellejero, aux \\xe9ditions Casterman.